Je me suis donné d'ailleurs une mission pour se chapitre! Celle de vous faire ressentir de l'empathie envers Klaus, ou du moins de le détesté un peu moins! Donc à vous de me dire si je l'ai réussi ^^ Allez, bisous mes chatons et bon chapitre! ^^



Trois jours plus tôt.
Klaus Michaelson avait tout bonnement cesser d'être lui. La frapper, c'est désormais la seul chose qu'il était capable de faire. Encore, et encore, toujours plus fort et toujours plus violemment. Une part de lui continuait de luter contre cette instinct animal qui le fessait commettre le plus atroce de tout les crime mais son coté loup-garou était bien trop fort pour que le peu d'humanité qu'il lui restait puisse résisté.
Alors il continuait ses coups, s'efforçant de ne pas regarder celle qui fut sa petite-amie se vidé de son sang sur le plancher, s'efforçant de ne pas entendre ses gémissements, s'efforçant de pas pensé à l'enfant, chair de sa chair, qu'il était en train de tué. Un millions de sentiments contradictoires fusaient dans son esprit à cette instant, la rage de rester un loup-garou pour une duré encore inconnue, la tristesse d'avoir tout perdu et surtout le dégoût, le dégoût de lui même, dégoût d'être un monstre même sous sa forme humaine.
- « Je suis désolé. » Souffla-t-il en détournant le regard. En effet, regarder celle qui l'aimait souffrir par sa faute était au dessus de ses forces. Il le savait, non seulement il était un monstre mais il était également un lâche. Il continua alors de la battre, sentant les os d'Elena craquer et se briser à chaque nouveau coup de semelle qui lui administrait.
Il avait entendu durant ses recherches sur Damon Salvatore et donc, sur les vampires, que ses derniers était capable d'éteindre leurs émotions. Un simple petit bouton sur lequel appuyer pouvait vous libérer de toutes souffrances. Il aurait aimer que les loup-garous soit eux aussi pourvu de cette faculté, malheureusement, ce n'était pas le cas. C'était donc impuissant mais pourtant parfaitement conscient de ses actes qu'il continuait de frapper la femme qu'il aimait. Car oui, après tout ce qu'il lui avait fait subir, il continuait de l'aimer.
Et c'est justement son amour pour elle qui l'avait rendu fou. C'était en grande partit pour elle qu'il souhaitait redevenir humain. Bien sur, l'insupportable douleur engendré lors de ses transformations et la folie meurtrière qui s'emparait de lui sous sa forme de loup avait également engendré se désir de redevenir normal, mais c'est avant tout pour Elena. Être avec elle de nouveau, ne plus risquer de la blesser, faire sa vie avec elle, voilà tout ce que Klaus désirait.
Malheureusement, pour y arriver, il n'existait d'après Gloria qu'un seul moyen. Ce fameux rituel nécessitant le sacrifice de son fils premier né. Les premiers temps, lui aussi trouva se sortilège inhumain et horrible, mais manipuler par la sorcière, fragiliser par la mort de sa mère qu'il avait lui même tué et surtout, de plus en plus ronger par la folie, il finit par accepter.
Prêt à tout pour redevenir humain, il en oublia presque pourquoi il le voulait au départ et sans même s'en rendre compte, il fit débuté un véritable enfer pour Elena. Il la séquestra, la viola, bientôt il commença même à la battre, et voilà que celle qu'il aimait été devenue en quelques semaines seulement un vulgaire objet destiné à accomplir le rituel qui lui permettrait d'enfin redevenir humain. Mais en réalité, il savait au fond de lui que même si il n'était plus loup-garou, jamais il ne redeviendrait totalement humain. Pas après tout ce qu'il avait pu faire. Pas après ce qu'il était en train de faire.
- « Klaus, arrête... » Le supplia Elena, baignant dans son propre sang et gémissant de douleur. Mais de nouveau, il fit la sourde oreille, laissant son coté animal prendre totalement le dessus sur lui.
Son frère sur lequel il c'était également acharné peu de temps auparavant tenta une fois de plus de le résonné, mais à ce moment, Niklaus Michaelson n'existait plus. Malgré son apparence humaine il n'était qu'un animal sauvage dépourvue d'émotions. La colère, c'est ce qui généralement déclenchait son état. Lorsque la fureur s'emparait de lui, le résonner devenait alors impossible.
C'est seulement lorsque Damon, l'homme qui d'après ses observations avait aujourd'hui pris sa place dans le c½ur d'Elena, le plaqua violemment au sol qu'il reprit enfin possession de son esprit. Le vampire se mit alors à le frapper, sans doute plus violemment encore que lui n'avait frapper Elena. Et curieusement, il ne chercha même pas à se défendre car il savait qu'il méritait ses coups, plus encore, il lui en était reconnaissant.
Il savait que si le vampire n'était pas intervenu, Elena serait sans doute morte par sa faute. Alors, il le laissa le rouer de coups de poings, lui brisant le nez et la mâchoire et ce sans même sourcilier, sans même chercher à riposter. Il se surprit même a espérer qu'il lui ôte la vie, ça serait tellement plus simple. Il n'aurait pas a affronter la conséquence de ce qu'il avait fait, il n'aurait plus a être tiraillé entre folie et raison, instinct animal ou humanité, il n'aurait plus a endossé cette vie dont il avait complètement perdu le contrôle.
Malheureusement, son souhait ne fut pas exaucé puisque à l'instant même où Damon vit l'état d'Elena, il accouru immédiatement à ses cotés, le laissant certes bien amocher, mais vivant. Étourdis, il perdit connaissance et lorsqu'il ré-ouvrit les yeux quelques dizaines de minutes plus tard Elena et Damon avait tout deux disparus. Le vampire l'avait sans doute conduite à l'hôpital et Klaus prit alors un moment pour souhaiter une seule et unique chose : Qu'elle s'en sorte.
Gloria semblait également s'être volatiliser, ce qui n'était pas étonnant, elle avait dut prendre la poudre d'escampette à la minute ou Damon avait débarqué. Néanmoins, il n'était pas seule dans la pièce, en effet une jeune femme à la peau métisse se tenait devant lui, une lueur de rage dans les yeux. Une fois qu'il eu repris totalement ses esprit, il se rendit alors compte qu'il était attaché à une chaise, sans doute l'½uvre de cette mystérieuse jeune-femme.
- « Qui est-tu ? » Lui demanda-t-il encore un peu confus, tout en essayant de tirer sur les cordes lui liant les poignets et les chevilles. Au maximum de sa force, il n'aurait eu aucun mal à se libéré mais bien que sa condition de loup-garou lui permette de cicatriser rapidement, il était encore trop faible pour y parvenir. De toute façon, il n'en avait pas l'envie. Pour la première fois depuis des mois, se sentiment si humain avait envahit son c½ur ; La culpabilité.
- « Ferme-là. Je m'appelle Bonnie mais ce n'est pas important, ce que tu dois savoir c'est qu'actuellement je suis ton pire cauchemars petit con ! » S'énerva-t-elle immédiatement en s'approchant de lui. « Vois-tu, Damon et moi somme amis depuis des années, c'est donc naturellement que je suis amie avec Elena, et figure toi qu'elle m'a beaucoup parler de toi connard et de tout ce que tu a pu lui faire subir. » Lui expliqua-t-elle visiblement furieuse. « Tu te rend compte a quel point tu est monstrueux au moins ?! »
- « Oh, et je suis sensé avoir peur d'une petite gamine énerver parce que j'ai fait bobo à son amie ? » La provoqua-t-il avec sarcasme, préférant réagir avec violence et méprit plutôt que de réellement laisser parler ses émotions. Car oui, les paroles de la jeune-femme l'avait blesser, parce qu'il savait parfaitement qu'elle avait raison.
- « Non, tu est sensé avoir peur d'une sorcière capable de te tué d'un mouvement de main. » Cracha-t-elle en levant une main en l'aire avant de serrer fermement son poing. Instantanément, Klaus fut incapable de respirer. Comme si ses voie respiratoires avaient été bouchées, inspirer ou expirer de l'aire lui était devenu impossible.
- « Arrête... » Gémit-il en ouvrant la bouche le plus large possible, essayant en vint de prendre une respiration.
-« Arrête ? Arrête ! Tu a séquestré une fille de dix-sept ans en l'empêchant de prendre contacte avec qui que se soit pendant des mois ! Tu l'a battu, à chaque fois qu'elle osait se rebeller tu l'a frapper à mort ! Tu l'a violer ! Tu l'a violer sans répit tout les jours pour lui faire un enfant dans le seul but de le tuer ensuite ! Tu crois qu'elle ne t'a pas demander d'arrêter ? Tu l'a écouté elle quand elle te suppliait d'arrêter ?! » Hurla-t-elle en resserrant de plus en plus son poing. « Je vais te faire payer ce que tu lui a fait. Tu est peut être un loup mais tu mérite de crever comme un chien. »
Ré-ouvrant la main, elle lui permit de nouveau de respirer. C'est donc à grande inspiration qu'il fit enfin entré de l'aire dans ses poumons mais d'un simple nouveau geste de télékinésie, la sorcière transforma l'aire qu'il inspira en acide. Ses organes semblèrent alors prendre feu, et un horrible gémissement de douleur s'échappa des lèvres du loup. Jamais il n'avait connu une pareil douleur, pas même lors de ses transformation. Chaque bouffé d'oxygène était une torture le brûlant de l'intérieur.
- « Ça fait mal n'est-ce pas ? Crois moi, je peu continué comme ça très longtemps. » Le menaça-t-elle et effectivement, elle aurait pu continué de le torturer durant des heures, savourant d'enfin rendre justice à son amie. Mais soudain, la jeune sorcière entendit un gémissement, et celui-ci ne provenait pas de Klaus mais bien de quelqu'un d'autre. Elle se retourna, et découvrit alors un jeune homme d'une vingtaine d'année étendu sur le sol, le visage couvert de sang et d'hématomes, sans doute une énième victime du loup-garou.
Klaus lui aussi avait entendu le gémissement, il s'agissait bien sur de son frère, toujours à terre. Il avait oublier qu'Elena n'avait pas été la seul victime de sa folie se soir, Elijah en avait également fait les fraies et une fois de plus, Klaus se sentis coupable. Bonnie, bien trop altruiste pour laisser le jeune homme agonisant sans secours se précipita immédiatement à ses cotés, laissant enfin le loup respirer sans douleur.
En éternel lâche, Klaus profita que la sorcière soit occuper à aidé son frère pour se libérer de ses liens. Il dut s'y reprendre a plusieurs fois tant il était affaiblit mais après une dizaine d'essais, la corde de sa main droite finit par se rompre. Il défit alors la corde de son poignet gauche puis celle retenant ses chevilles et sans réfléchir une seconde de plus, il prit ses jambes à son coups et sortit de la maison. Bonnie fut tenter de le poursuivre, mais le jeune homme blessé était d'avantage dans ses priorités, de toute manière, Damon finirait par le retrouver.
Aujourd'hui.
Trois jours c'était écoulés depuis les derniers événement, trois jours que j'avais passer à me cacher dans un vieux Motel à l'extérieur de la ville, bien trop trouillard pour osé sortir. Je savais que bientôt, Damon se mettrais sûrement à ma recherche, et si lui ne le fessait pas son amie l'apprentie sorcière sans chargerait probablement pour lui. Alors, pourquoi ne pas simplement partir ? Quitter la ville et pourquoi pas même le pays ? Cette idée m'avait effectivement effleurée l'esprit. Mais je ne pouvais pas, pas avant de savoir qu'Elena allait bien.
C'est sans doute idiot et surtout complètement déplacé de ma part de m'inquiéter pour elle maintenant, après tout, c'est moi qui l'avait pratiquement battue à mort. Mais je m'en voulais, pour la première fois depuis très longtemps je m'en voulais sincèrement et l'idée de la perde me rendais malade. J'avais déjà tué ma mère sous ma forme de loup, la femme qui comptait le plus au monde pour moi, si Elena mourrait par ma faute mais sous ma forme humaine, je ne pourrais alors jamais me le pardonner.
Je n'avais également aucune nouvelles de mon frère. Je savais que Elijah était vivant, puisqu'il était encore conscient lorsque j'ai pris la fuite, mais j'ignorai en revanche a quel point ses blessures pouvaient être graves. Lorsque je suis en colère, je n'ai plus conscience de ma force et j'ignore si mes coups sont de puissance humaine ou bien surnaturelles. Une chose est certaine, par ma faute, il était bien amocher.
Je suis persuader que cette fois, c'était la fin. Elijah avait passer des mois a tenter de me résonner, à m'accompagner dans mes combines foireuses uniquement pour tenter de me sauvés ou bien protéger Elena de mes folies. Mais cette fois, je l'avais perdu c'est certain. Jamais il ne me pardonnerait ce que je lui avait fait et encore moins ce que j'avais pu faire à Elena.
Je passa donc trois jours dans le doute, me demandant encore et encore quoi faire. Quitter la ville sur le champ ? J'avais déjà rayer cette option. Pas sans mon frère, pas sans savoir si Elena allait bien. Je pourrais alors peut être téléphoner à Elijah, afin de connaître son état mais aussi et surtout celui d'Elena ? Mais j'étais certain qu'il ne décrocherait pas. Non, je n'avais qu'une seul solution, me rendre moi même à l'hôpital.
Prenant mon courage à demain, je sortis donc enfin des murs à la peinture écaillés du motel dans lequel je résidait. Je pris ma voiture et conduisit jusqu'à l'Hôpital Mémorial de Mystic-Falls mais malheureusement, un nouveau problème de posa à moi. Comment trouver la chambre de mon frère et celle d'Elena ? Sans aucuns doute, ils avaient du prévenir l'accueil de ne laisser entrer personne prénommé ''Klaus Michaelson'' il me fallait donc trouver une nouvelle identité.
- « Bonjour, je peux vous aidé ? » Me demanda la secrétaire lorsque je m'approcha du bureau d'accueil.
- « Euh oui, je... Je suis Jeremy Gilbert, je viens rendre visite à ma s½ur, Elena Gilbert. Pourrais-je avoir le numéro de sa chambre ? » Mentis-je, espérant que le frère d'Elena ne soit pas déjà passé par là sous peine de perdre ma couverture.
- « Un instant je vous pris. » Elle sortie alors un gros carnet, probablement une liste des visiteurs, et chercha mon nom ou plus exactement mon faux nom durant quelques instant. « Ah, oui, vous faite bien partie des visiteurs autorisés, votre s½ur se trouve chambre 37, étage 3, la maternité. » M'expliqua-t-elle.
- « Maternité ? » Demandais-je surpris. J'avais énormément penser à la santer d'Elena ses derniers jours, mais a aucun moment je n'avais songer au bébé, bien trop certain qu'elle l'avait perdue sous mes coups. Mais serait-il possible qu'il soit vivant ? Qu'en plus de ne pas avoir tué Elena je n'avais également pas tué mon propre enfant ? Cette idée m'apporta une lueur d'espoir. Peut être mon cas n'était-il pas si désespérer finalement.
- « Oui, avec sa fille. Vous étiez bien au courant de la césarienne de votre s½ur, non ? » M'interrogeas-t-elle, intrigué que je sois si surpris.
- « Oh, oui, oui bien sur ! Seulement comme elle a été blesser je ne m'attendais pas a ce qu'elle soit dans cette étage. » Mentis-je de nouveau, ne voulant surtout pas attiré le moindre soupçon. Si Damon ou sa sorcière apprenait ma présence, je ne sortirais pas vivant de cet hôpital, c'est certain. « Oh, euh j'aurais autre chose à vous demander, savez vous où est la chambre de Elijah Michaelson ? C'est un ami à moi. » Demandais-je nerveusement, il fallait que je parle à mon grand-frère.
- « Elijah Michaelson hmm ? » Elle tapota son prénom sur l'écran de son ordinateur. « Oh, je suis désolé mais Mr Michaelson a quitter notre établissement hier, ses blessures n'étaient que superficielles il est donc rentré chez lui. » M'informa-t-elle.
- « Chez lui ? A Philadelphie ? » M'exclamais-je, choqué. Elijah m'avait-il vraiment abandonner ? Avait-il vraiment quitter Mystic-Falls pour retourner là bas ?
- « Je ne sais pas monsieur, je n'ai de toute façon pas le droit de communiquer ses informations, je suis désolé. » S'excusa-t-elle avant de replonger la tête dans ses dossiers. Je dus me résoudre à l'évidence, il était partit, sans moi, sans même m'en informer. Il me haïssait bel et bien.
Je pris donc le chemin de l'ascenseur et appuya sur le bouton du 3eme étage : la maternité. Bizarrement, j'étais nerveux. Pas seulement parce que j'allais sans doute perdre la vie si j'étais amener à croiser Damon, ni même par ce qu'Elena pourrais me dire. Non, j'étais nerveux de savoir comme elle allait et aussi de savoir comment l'enfant allait. Car oui, d'après la secrétaire, il avait bel et bien survécu.
Les portes s'ouvrirent et je pris soin de vérifier que personne ne se trouvait dans le couloir. À l'exception d'un jeune homme inconnue près de chambre 12, l'endroit semblait désert, la voie était donc libre. Je longea donc les murs en regardant le numéros des chambres 34,35,36, 37. Elle était là, derrière cette porte. Avec grande précaution et discrétion, j'ouvris alors la porte et une chance pour moi, hors-mis Elena, personne n'était là.
Cette dernière était endormie sur le coté, et bizarrement, elle semblais en pleine forme. Pas une égratignure ne salissait son beau visage , pas le moindre pansements, pas la moindre cicatrices. À croire que rien ne c'était jamais produit. Comment était-ce possible ? Je l'ignorais, et au fond, ça m'étais égale. Elle allait bien, c'est tout ce qui comptait. En m'approchant, je me rendis alors compte qu'elle n'était pas seule dans la pièce, quelqu'un d'autre, un minuscule petit être chétif et fragile se trouvait avec elle : Sa fille.
Endormie aux cotés de sa mère dans un berceau, ou une couveuse, ou je ne sais qu'elle autre lit pour bébé dont le nom m'est inconnue, la petite suçait son pouce. A cet instant, j'aurais probablement dut partir. J'étais venu pour savoir si elles allaient bien, et c'était le cas. Je n'avait plus qu'a fuir aussi loin que possible, mais la curiosité fut plus forte. C'est donc sur la pointe des pieds que je me rapprocha encore un peu plus, découvrant une véritable petite merveille.
Cette petite créature toute rose et toute potelé était sans aucun doute la chose la plus extraordinaire que j'ai jamais vue. Elle dormait, tout comme sa mère, mais j'ignore si c'est parce qu'elle m'avait entendue ou tout simplement parce qu'elle avait faim, mais elle se réveilla et ouvrit sur moi deux grands yeux étonnés. Je fut frappé par leur couleur cobalts. Elle avait mes yeux.
Je la regarda durant de longues minutes, et elle aussi sembla me fixé intensément tout en fessant de petites bulles de salive avec sa bouche. Je regarda en direction d'Elena pour m'assurer que celle-ci dormait toujours à point fermer, et constatant que c'était le cas, je me décida alors à faire une chose incompréhensible et très probablement suicidaire, tenir la petite. Avec une délicatesse dont je ne me croyais plus capable depuis ma transformation, je la pris donc dans mes bras, prenant garde a bien soutenir sa tête.
Sa main chercha à m'agripper et je lui laissa le loisir de tenir mon doigt, elle se mit alors à le serrer avec une force impressionnante qu'elle avait sûrement hérité de moi. Ses minuscules lèvres roses s'ouvrirent, et un petit bâillement sans échappa se qui malgré-moi me fit sourire. J'étais tout simplement fasciner par elle. Comment avais-je pu essayé d'ôté la vie à ce petit miracle ? Comment avais-je pu ne serait-ce qui penser ? C'était mon enfant, mon sang coulait dans ses veines. Elle était ma fille et pourtant j'avais tenter de la tuer. Je ne m'étais jamais sentis si répugné par moi même.
- « Je suis désolé, pardonne-moi s'il te plaît. » Lui demandais-je en collant mon front contre le siens, si minuscule et si fragile. « Je suis sincèrement désolé. » Soufflais-je une fois de plus, me mordant la lèvres jusqu'au sang. Je me haïssait, plus encore que lorsque j'avais mordu Elena lors de ma première transformation, plus encore qu'en découvrant que j'avais tué m'a propre mère, je ne m'étais jamais autant haïs.
Comment peut on vouloir blesser un petit être si innocent et si pur ? C'est la question que je ne cessais de tourner et retourner dans ma tête tout en la regardant. Je perdis toute notion du temps, la tenais-je depuis cinq minutes ? Une heures ? Deux heures ? J'étais tellement absorber par elle, par ses grand yeux, son petit nez semblable a celui d'Elena, sa peau de pêche et les quelques cheveux brun couvrant sa tête que plus rien n'avait d'importance hors-mis elle. Mais soudain, la voix d'Elena me ramena à la réalité.
- « Je t'en supplie, ne lui fais pas de mal. » Me demanda-t-elle, la gorge noué par ce que j'interprétais comme de la crainte. Je me retourna vers elle et effectivement, elle me regardais les yeux remplis de terreur, horrifié à l'idée que je m'en prenne à sa fille. « Ne lui fais pas de mal... » Me supplia-t-elle une nouvelle fois.
- « Je n'en avais pas l'intention. » Répondis-je, m'efforçant de prendre l'expression la plus neutre possible et de ne surtout pas montré a quelle point ses mots me blessais, m'enfonçant un peu plus dans l'idée que désormais, les gens ne voyais plus que le monstre, le loup assassin et sanguinaire en moi.
- « Alors pose là, laisse là tranquille, ce n'est qu'un bébé. » Me demanda-t-elle, avec cette fois-ci d'avantage de colère que de crainte. « Pose ma fille, Klaus ! » M'ordonna-t-elle de plus en plus furieuse.
- « C'est aussi ma fille. » Lui fis-je remarquer en regardant le bébé que je tenais toujours dans mes bras. Mais soudain, elle qui c'était pourtant montré si calme depuis mon arrivée se mit alors à pleurer, hurlant et gesticulant comme pour s'échapper de mon étreinte. Il faut croire qu'elle aussi avait finit par comprendre que son géniteur était un monstre.
- « Oh non, ne joue pas à se jeu là avec moi Klaus, pas maintenant, pas après tout ça. Tu a perdu le droit de l'appeler ainsi il y a des mois. Elle n'est pas ta fille, et elle ne le sera jamais ! » S'énerva-t-elle. « Maintenant donne là moi et disparaît ! »
- « Bien. » Répondis-je simplement en serrant les dents pour empêcher ma colère de prendre le déçus sur moi. J'aurais voulu protesté, défendre mes droits, lui rappeler que peu importe ce qu'elle en pensait cette petite et moi partagions le même sang, mais à quoi bon ? Elle avait raison. Je n'avais aucun droit sur elle, et certainement pas celui de prétendre être son père. Sans geste brusque, je lui tendit alors la petite qu'elle s'empressa de prendre et de serrer dans ses bras.
- « Oh ma puce. » Souffla-t-elle soulagé en l'embrassant comme si elle venait de réchapper à la mort tendit que dans les bras de sa mère, le bébé se calma instantanément. Un long moment de silence s'en suivit, sans doute attendait-elle que je prenne la fuite, mais je ne pouvais pas, pas cette fois.
- « Elle a mes yeux. » Finis-je par lâcher.
- « Je sais. » Me répondit-elle froidement. « Et tu ne peu pas savoir a quelle point c'est horrible d'aimer quelqu'un qui ressemble à la personne qu'on déteste le plus. » Ajouta-t-elle en me lançant un regard assassin.
- « Écoute... » Commençais-je en m'approchant d'elle, mais voyant son mouvement de recul, je me contenta de rester là où j'étais, ne voulant surtout pas l'effrayer d'avantage. « Je ne te demande pas de me pardonner, je sais que tout ce que j'ai fais c'est juste... Abominable et impardonnable. Je comprend que tu me haïs, que tu ait peur de moi, mais je veux que tu sache que je ne suis pas venu te faire de mal, ni à toi ni à... ta fille. » Dis-je en réalisant que je ne connaissais même pas son prénom. « Je voulais juste... Être sur que tu allait bien. » Lui avouais-je.
- « Être sur que j'allais bien ? J'ai faillis mourir Klaus ! J'ai faillis perdre ma fille ! Sans Damon nous serrions toutes les deux mortes ! A cause de toi ! Alors ne viens pas ici en osant me dire que tu t'ai inquiété pour moi car je n'en crois pas un mot ! » S'énerva-t-elle, ce que je compris parfaitement. « Maintenant sort d'ici, Damon est partit se nourrir et il ne va pas tarder à rentrer donc si tu tiens encore à ta misérable et pathétique vie, un conseil, va-t'en et vite. » Me mit-elle en garde.
- « Non. Et tu sais pourquoi ? Parce que je n'ai plus rien a perdre Elena ! » M'énervais-je. « Ma mère est morte, mon frère me déteste, je suis condamné a rester loup-garou et toi... Je t'ai perdu aussi... Il me reste quoi aujourd'hui?! Je n'ai plus rien. » Hurlais-je en m'approchant d'elle.
- « C'est toi qui a provoqué tout ça Klaus, tu ne peu t'en prendre qu'a toi même... » Me rappela-t-elle ce qui me mit hors de moi.
- « Et tu crois que je ne le sais pas ?! Tu crois que je ne sais pas que c'est moi qui a tout gâcher ? Que c'est ma faute si aujourd'hui je ne suis qu'un monstre au yeux de tout le monde ?! Je le sais Elena, JE LE SAIS ! » Hurlais-je, laissant la colère me submerger. Effrayer, elle se leva, le bébé toujours dans les bras, et se réfugia dans un recoin de la chambre. Elle avait se regard apeuré que j'ai vue tant de fois auparavant sur son visage, celui me disant : ''Je t'en pris, pas cette fois, ne me blesse pas.''
- « Klaus calme toi... S'il te plaît.. » Me supplia-t-elle tendit que la petite se mit à pleurer, sans doute elle aussi effrayer par mes hurlement. Je m'approcha d'elles, j'avais beau lutter, la colère grandissante en moi avait déjà réveiller mon coté sombre, mon coté loup. Mais soudain, avant que je ne puisse faire un seul pas de plus, quelque chose ou plutôt quelqu'un me poussa violemment contre le mur opposé.
- « Ne t'approche pas d'elles ! » S'exclama Damon, tout crocs dehors, près à m'attaquer. Évidemment, j'aurais du me douté qu'il s'agissait de se sale vampire. Ma colère redoubla, c'est également à cause de lui que j'avais perdu Elena. « Es-que ça va ? » Demanda-t-il à Elena en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Cette dernière, encore sous le choc, se contenta d'acquiescer et de bercer le bébé pour la calmer.
Il s'assura une dernière fois qu'elles allaient bien, puis se retourna vers moi, visiblement tout aussi énerver que je pouvais l'être à la différence près que sous ma forme humaine, sa force était cent fois supérieur à la mienne. Il se jeta alors sur moi, près à me tuer, mais alors que ses canines aiguisés s'apprêtaient à transpercés et déchiré ma carotide, Elena l'en empêcha.
- « Non Damon ! Arrête ! » Lui demanda-t-elle. « S'il te plaît, il n'en vaux pas la peine. »
- « Quoi ? Ce connard a essayer de te tuer Elena ! Et il ose venir ici, après tout ce qu'il t'a fait ! Ne crois pas que je vais le laisser s'en tirer ! » Protesta-t-il, les yeux injecté de sang.
- « Je sais ce qu'il a fait Damon, mais s'il te plaît... Ne fait pas ça. » Le supplia-t-elle. Le vampire se retourna vers elle, cherchant dans ses yeux ne serais-ce qu'une seule bonne raison de ne pas m'arracher la tête et à vrai dire, moi aussi j'étais confus. Elle devrait pourtant être la première à souhaiter ma mort, mais voilà qu'elle me protégeait ! « Damon, pour moi. S'il te plaît. » Insista-t-elle.
- « Bien, comme tu voudra. » Accepta-t-il à contre c½ur, de nouveau, il se retourna vers moi. Il avait peut être rentré ses crocs mais son regard en disait long sur son désire de me découpé en petit morceaux. « Aller, Dégage. Vite. Avant que je ne change d'avis. » M'ordonna-t-il. Je ne chercha pas à remercier Elena de la clémence, ou plutôt de la folie dont elle fessait preuve en m'épargnant. Je prit simplement la fuite, encore.
Pourquoi m'avait-elle sauvé ? C'est LA question que je me posais depuis mon retour dans se foutu motel. Elena avait toujours été la personne la plus généreuse et altruiste que je connaisse. Elle fessait toujours passer les besoins des autres avant les siens. Mais même elle avait des limites à sa bonté, qu'es-ce qui avait donc pu la pousser à épargner ma pauvre carcasse? Cela restait un mystère.
C'est alors qu'une pensée émergeas dans mon esprit, une pensée stupide, complètement saugrenue, et impossible. Pourtant, je ne pu m'empêcher de l'envisager. Peut être, seulement peut être, au fond d'elle, Elena m'aimait encore. Bien sur, j'étais conscient que cette idée était totalement folle, comment pourrait-elle avoir encore le moindre soupçons d'amour pour moi après tout ce que je lui avais fait subir ? Néanmoins je m'accrocha à cette idée.
Il y avait peut être encore de l'espoir, peut être qu'il existait encore une chance pour nous d'être ensemble, minuscule certes, mais j'en était désormais convaincus. Elle m'avait épargné par amour. C'était pour moi ma dernière chance de changer, de lui prouver que j'étais encore capable d'être l'homme dont elle est tomber amoureuse il y a si longtemps maintenant, il fallait que je la saisisse.
Malheureusement, un obstacle de taille se dressait entre moi et ma chance de reconquérir Elena : Se sale vampire Salvatore. Jamais il ne me laisserais s'approcher d'elle, et de toute manière, elle semblait s'être bien amouracher de lui. Si je voulais obtenir son pardon et reprendre ma place dans son c½ur, il me fallait donc effacer Damon du tableau.
Cela ne s'annonçait pas chose facile, humain, je ne fessais absolument pas le poids contre lui. Mais il existait une nuit dans le mois où les places se retrouvaient inversées, une nuit où ma force se retrouvait en nette supériorité, une nuit où Damon Salvatore n'aurait aucune chance contre moi : La pleine lune. Sous ma forme loup, je savais que je n'aurais pas la moindre petite difficulté à le tuer, une simple morsure suffirait à lui faire passer l'arme à gauche. Et une chance pour moi, la prochaine pleine l'une aurait lieu dans neuf jours seulement.
Dans neuf jours, Damon Salvatore mourra.
Voilà, voilà, S'il vous plait ne me tuer pas pour cette horrible fin xD J'espère en tout cas que malgré le manque de Delena le chapitre vous auras plus et j'attend avec impatience votre avis sur ce chapitre centré sur Klaus, alors, qu'elle est votre opinion de lui maintenant? :P Dites-moi tout ^^ Pour le Delena, ne vous inquiétez pas il y en aura beaucoup dans le prochain chapitre! Et c'est également pour se manque de Delena que j'ai préféré posté mon O.S avant le chapitre je trouvais ça beaucoup mieux pour marquer mon retour :P Je répondrais à tout vos commentaires sur l'O.S et ce chapitre demain ^^ (d'ailleurs, je suis déçus, pas mal de personne n'ont pas encore commenter l'OS :( ) Mais bon, bref! :P Aller, bisous mes chatons!♥
Delena-Fanfiction-5x22, Posté le vendredi 23 octobre 2015 05:41
Jouer-avec-le-feu-TVD a écrit : " "
Je suis vraiment contente que le chapitre t'ai plu ^^ et pas de soucis je comprend :)